Un organisateur clé de la Freedom Confoy proteste qui a paralysé la capitale du Canada pendant un mois en 2022 a été condamné mercredi à trois mois de résidence résiduelle.
Le juge de la Cour supérieure de l’Ontario, Charles Hackland, a également condamné l’organisatrice Pat King à 12 mois de probation, pour commencer une fois la résistance à la maison de King. La peine comprend en outre 100 heures de service communautaire dans une banque alimentaire ou un refuge pour hommes. La décision du juge Hackland est en deçà de la peine de 10 ans demandée par la Couronne, qui a fait valoir que King avait joué un rôle logistique clé dans le maintien des manifestations malgré avoir été averti plusieurs fois par la police.
En novembre 2024, King a été reconnu coupable de cinq accusations liées aux manifestations, notamment des méfaits et de désobéir une ordonnance du tribunal. Le tribunal a conclu que King avait joué un rôle crucial dans la coordination des manifestations dirigées par un camionneur contre les restrictions Covid-19, dans lesquelles environ 400 camions ont bloqué les rues du Parlement de la ville pendant trois semaines. King a utilisé les médias sociaux pour rassembler et coordonner les activités, son franc-parler faisant de lui une figure centrale et polarisante.
Les manifestations ont finalement provoqué l’imposition de la loi sur les urgences fédérales pour la première fois dans l’histoire canadienne. La loi permet au gouvernement de prendre des «mesures temporaires spéciales» afin d’assurer la sécurité pendant une urgence nationale. L’invocation de la loi par le Premier ministre canadien Justin Trudeau comprenait des mesures telles que les gels d’actifs et les arrestations pour plusieurs organisateurs et participants clés.
La décision de mercredi intervient après que le gouvernement fédéral a annoncé qu’elle ferait appel d’une décision de février 2024 qui a révélé que son invocation de la loi d’urgence inconstitutionnelle. De plus, un rapport de l’enquête sur la loi sur les urgences a révélé que le gouvernement fédéral était justifié par son invocation de la loi sur les urgences.
Plusieurs autres organisateurs de haut niveau du Convoi pour la liberté restent devant le tribunal pour des accusations similaires allant du méfait à l’intimidation et à l’obstruction de la justice.