Les réseaux sociaux ont permis d’atteindre plus facilement que jamais un large public. Cependant, toutes les communications ne valent pas la peine et une telle communication peut être particulièrement préjudiciable dans le cadre d’un procès. Les avocats conseillent souvent à leurs clients de limiter leurs communications sur une affaire uniquement à l’avocat et à son personnel. Cependant, tous les clients n’écoutent pas ce sage conseil et il existe aujourd’hui de nombreux accusés de premier plan qui semblent obsédés par l’idée de discuter de leur cas avec le monde entier.
Le client moyen n’est cependant ni riche ni célèbre. En tant que tel, le client moyen devrait garder pour lui son opinion sur son cas jusqu’à la fin du procès. Dans le cas contraire, ils risquent de subir les conséquences suivantes :
Privilège avocat-client – Toute conversation en dehors de la présence de l’avocat d’un client ne relève pas de la protection du secret professionnel de l’avocat. Cela signifie que toute personne impliquée dans la conversation pourrait être convoquée au tribunal pour témoigner de la conversation. Si le client possède des informations qu’il souhaite garder secrètes, ces informations pourraient potentiellement être découvertes par les parties adverses et divulguées au tribunal.
Manipulation de témoins – Les clients qui parlent de leur cas aux témoins peuvent être accusés de subornation de témoin. Manipulation de témoins désigne tout acte visant à influencer, modifier ou empêcher de manière inappropriée le témoignage de témoins dans le cadre d’une procédure pénale ou civile. La subornation de témoins peut être un délit ou un crime selon les circonstances.
Parjure – Les clients qui parlent de leur cas avec d’autres peuvent courir le risque de parjure s’ils sont tenus de témoigner ultérieurement. Si les déclarations du client à d’autres diffèrent de ses déclarations sous serment, le client peut être accusé de parjure.
Auto-incrimination – Les clients qui parlent de leur cas à d’autres courent le risque de s’auto-incriminer. Normalement, les accusés ont le droit de garder le silence pour éviter de témoigner contre eux-mêmes. Cependant, les conversations en dehors de la salle d’audience sans la présence de l’avocat ne sont pas protégées et le client peut s’incriminer par inadvertance.
Mauvaise perception du jury – Si un client parle du procès avec des tiers pendant que celui-ci est en cours, ces commentaires peuvent être recevables devant le juge et le jury qui trancheront l’affaire. Par exemple, Alex JonesDes commentaires sur le jury lors de son procès ont été diffusés au jury pendant le procès, ce qui s’est reflété dans le jugement élevé prononcé contre lui.
Bien entendu, la règle générale est sujette à d’éventuelles exceptions. Les clients peuvent souhaiter parler de leur cas à des non-avocats à des fins de relations publiques ou de témoignage juridique forcé. Assurez-vous de consulter un avocat pour déterminer la meilleure stratégie de communication pour votre cas.
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