TABLE DES MATIÈRESDéfinition des quasi-contratsCaractéristiques des quasi-contratsDifférences entre contrat et quasi-contratÉléments des quasi-contratsCas marquants sur les quasi-contratsConclusion
Définition des quasi-contrats
Les quasi-contrats sont un concept relevant de la loi indienne sur les contrats de 1872, qui régit les situations dans lesquelles il n’y a pas de contrat explicite ou implicite entre les parties mais impose néanmoins à l’une des parties l’obligation de payer l’autre partie. Il est également connu sous le nom de « contrat constructif » ou de « contrat implicite ». Ce type de contrat vise à empêcher l’enrichissement sans cause d’une partie aux dépens de l’autre partie. Les quasi-contrats reposent sur le principe d’équité et de justice, plutôt que sur un accord mutuel entre les parties.
Quantum Meruit est un terme latin qui signifie « autant qu’il le méritait ». Ce principe est souvent utilisé dans les cas quasi contractuels dans lesquels une partie a fourni des biens ou des services à une autre partie. Il fait référence au principe selon lequel si quelqu’un a fourni des services ou des biens à une autre personne, il doit recevoir un montant raisonnable pour la valeur de ces biens ou services, même s’il n’y a pas d’accord exprès entre les parties.
Dans cet article, nous discuterons des quasi-contrats en vertu de la loi indienne sur les contrats, de leurs caractéristiques et des cas marquants qui y sont liés.
Caractéristiques des quasi-contrats
Absence d’accord : Les quasi-contrats naissent en l’absence d’accord entre les parties. Il n’existe aucun contrat express ou implicite entre les parties précisant leurs droits et obligations. Implicite par la loi : les quasi-contrats ne sont pas créés par l’intention des parties mais plutôt imposés par la loi pour empêcher l’enrichissement sans cause d’une partie aux dépens de l’autre. Obligation de payer : une partie a l’obligation de payer à l’autre une certaine somme d’argent. Cette obligation est imposée au parti par la loi. Pas de consentement mutuel : les quasi-contrats ne sont pas fondés sur un consentement mutuel, mais plutôt sur l’imposition par la loi d’une obligation de prévenir l’injustice.
Éléments des quasi-contrats
Pour établir un quasi-contrat, les éléments suivants doivent être présents :
(i) Le défendeur doit avoir été enrichi ;
(ii) L’enrichissement doit avoir été aux frais du demandeur ;
(iii) L’enrichissement doit avoir été injuste ;
(iv) Il ne doit y avoir aucun autre recours juridique à la disposition du plaignant ; et
(v) L’enrichissement ne doit pas être dû à une faute du demandeur.
La restitution est un recours souvent accordé dans les affaires quasi contractuelles. La restitution fait référence au retour de biens ou d’argent qui ont été obtenus illégalement par une partie auprès d’une autre partie. Le but de la restitution est de remettre les parties dans la situation où elles se trouvaient avant la formation du quasi-contrat.
Différences entre les contrats et les quasi-contrats
CONTRATSQUASI-CONTRATSFormé par des parties disposées à conclure un contrat.Formé par obligation des parties. Il existe un accord exécutoire par la loi. Il n’existe aucun accord de ce type. Le contrat est juridiquement contraignant Ressemble simplement à un contrat mais reste néanmoins contraignant Peut être explicite ou implicite Les quasi-contrats sont implicites
Cas marquants sur les quasi-contrats
Moïse contre Macferlan : Dans ce cas, Macferlan avait vendu du stock à Moïse, mais le stock s’est avéré plus tard défectueux. Moses a poursuivi Macferlan pour obtenir un remboursement. Le tribunal a statué que Macferlan devait rembourser l’argent à Moses parce qu’il n’y avait pas de contrat exprès entre les parties, mais qu’il existait un contrat implicite basé sur les circonstances. Kedar Nath contre Gorie Mohamed : Dans cette affaire, Kedar Nath avait payé Gorie Mohamed pour la construction d’une maison, mais Gorie Mohamed n’a pas réussi à achever la construction. Le tribunal a estimé que Kedar Nath avait le droit de récupérer l’argent versé à Gorie Mohamed car il n’existait aucun contrat entre les parties. Il s’agissait d’un quasi-contrat fondé sur le principe de l’enrichissement sans cause. P. Sreenivasa Rao c. État d’Andhra Pradesh : Dans cette affaire, Sreenivasa Rao avait été nommé procureur, mais le gouvernement a ensuite annulé sa nomination. Le tribunal a estimé que Sreenivasa Rao avait droit à une compensation pour les services qu’il avait rendus au gouvernement, car il existait un contrat implicite entre lui et le gouvernement. Mohd. Shafi contre Muhammad Ismail : Dans ce cas, Shafi avait payé Ismail pour l’achat de certaines marchandises, mais Ismail n’a pas réussi à livrer les marchandises. Le tribunal a jugé qu’Ismail devait rembourser l’argent à Shafi car il n’y avait aucun contrat entre les parties. Il s’agissait d’un quasi-contrat fondé sur le principe de l’enrichissement sans cause.
Conclusion
Les quasi-contrats sont un concept juridique utilisé pour empêcher l’enrichissement sans cause d’une partie aux dépens de l’autre. Ces contrats surviennent lorsqu’il n’existe aucun contrat express ou implicite entre les parties. L’obligation de payer est imposée à une partie par la loi. L’Indian Contract Act, 1872, reconnaît les quasi-contrats et prévoit des recours pour les parties dans de telles situations. Les cas marquants ci-dessus démontrent l’application de quasi-contrats dans différents scénarios.