Auteur : Schuermans Advocaten
Le champ d’application de la loi sur l’information précontractuelle n’a pas changé. La loi sur l’information précontractuelle et l’obligation qu’elle contient d’établir un document d’information précontractuelle distinct (le DIP) et de le fournir aux partenaires contractuels potentiels un mois avant la conclusion de l’accord de coopération commerciale proprement dit est requise pour :
« Accords de coopération commerciale conclus entre plusieurs personnes, par lesquels une personne accorde à l’autre le droit d’utiliser une formule commerciale sous une ou plusieurs des formes suivantes lors de la vente de produits ou de la fourniture de services :
Une bannière commune Une enseigne commune Un transfert de savoir-faire Une assistance commerciale ou technique.
L’obligation s’applique donc certainement aux contrats de franchise et aux contrats d’agence commerciale. En outre, les concessions de distribution et de vente peuvent tomber sous le coup de ces obligations si elles imposent d’importantes obligations qualitatives au distributeur lorsqu’il existe réellement une « formule commerciale ». On examine généralement si le distributeur doit payer le distributeur d’une manière ou d’une autre pour l’utilisation d’un signe/dénomination commerciale commune ou s’il existe une obligation si importante en matière de transfert de savoir-faire et d’assistance commerciale ou technique qu’il existe une « formule commerciale ». ».
Les changements récents concernent la liste des « dispositions contractuelles importantes » qui doivent être incluses dans le PID et qui doivent donc être soumises au contractant avec le projet d’accord au moins un mois avant la conclusion de l’accord de coopération. À l’avenir, outre les clauses de non-concurrence, leur durée et leurs conditions, les conséquences du non-respect de ces clauses et conditions devront également être discutées dans ce PID, ainsi que les clauses relatives à la résiliation de l’accord de coopération. et leurs conséquences financières, notamment en termes de coûts et d’investissements.
Nous attirons par ailleurs votre attention sur le fait qu’en complément et également en cas de non-applicabilité de la loi sur l’information précontractuelle, la disposition de l’article 5.16 du nouveau Code civil prévoit que « lors des négociations précontractuelles, les parties se fournir des informations conformes à la loi, à la loyauté et aux usages, compte tenu de la qualité des parties, de leurs attentes raisonnables et de l’objet du contrat.
Il est essentiel d’informer fidèlement et correctement les partenaires contractuels potentiels lors de l’entrée en négociation d’accords (commerciaux) pour maintenir les contrats ultérieurs et leurs clauses valides et en vigueur et pour ne pas courir le risque d’une responsabilité envers le partenaire contractuel ultérieur en raison d’une information insuffisante. partenaire sur les dispositions contractuelles applicables.
Un homme prévenu (contractuel) en vaut deux.
Source : Schuermans Advocaten