Les manigances continuent dans le district sud de la Floride où les co-accusés de Donald Trump, Walt Nauta et Carlos De Oliveira, lancent toutes sortes de conneries sur les murs de la salle d’audience de la juge Aileen Cannon en espérant que quelque chose colle.
Plusieurs documents n’ont pas encore été inscrits au rôle, mais en prévision de l’audience de cet après-midi sur les requêtes en rejet pour imprécision/clémence/poursuites sélectives/rumspringa, nous avons eu un aperçu de plusieurs dossiers dingues hier. Selon une requête extrêmement contrariée déposée par le gouvernement le 27 mars, Nauta a déposé une réponse à l’appui de sa requête en non-lieu pour motif de poursuites sélectives et vindicatives dans laquelle il « a fait pour la première fois de nombreuses fausses affirmations factuelles et des arguments sans fondement selon lesquels aurait pu être soulevé dans sa motion.
Lors de sa première présence au bâton, l’avocat de Nauta, Stan Woodward, a fait valoir que le fait de menacer d’inculper un témoin s’il ne coopère pas viole la procédure régulière – ce qui serait une nouvelle pour environ un million de gars qui ont gardé leurs fesses hors du tintamarre en se retournant. leurs patrons ! – et ipso facto des poursuites vindicatives.
“Dans sa réponse, le gouvernement a expliqué que les arguments de Nauta étaient sans fondement parce que, entre autres choses, sa décision de ne pas témoigner devant le grand jury n’était pas une invocation de ses droits au titre du Cinquième Amendement”, a écrit le procureur spécial Jack Smith, notant que Nauta n’était pas ” t être puni pour avoir fait valoir un droit légal. Au contraire, il a menti au FBI puis a refusé de témoigner devant le grand jury, et ainsi « la décision du gouvernement de l’inculper après qu’il ait refusé de coopérer ne équivalait pas à un acte de vengeance en droit ».
Selon les procureurs, Nauta a donné suite à une réponse contenant plusieurs « nouvelles allégations factuelles et théories d’animosité qu’il a omis de mentionner, et encore moins d’argumenter, dans sa motion d’ouverture », qui étaient toutes « carrément fausses » et/ou « profondément imparfait. » Mais plus précisément, ces allégations sont arrivées beaucoup trop tard, puisqu’il n’a pas réussi à les inclure dans la motion initiale, et c’est une sorte de loi à la lettre qui interdit d’ajouter de nouveaux éléments dans un mémoire en réponse.
Mais Woodward et Nauta ont une réponse à cela et c’est, euh…
Chacune des questions a été présentée dans la requête et la réponse de M. Nauta à l’appui et, outre les circonstances factuelles pertinentes, aucune n’est nouvelle pour la Cour ou le SCO. Voir, par exemple, Defs. Mot. à contraindre à 53 (16 janvier 2024) (ECF n° 262) (citant Mem. Op., In re Press Application for Unsealing of In re Grand Jury Subpoena, n° 42-gj-67 (29 novembre 2023 ) (« l’affaire des documents classifiés contre l’ancien président Donald J. Trump », a impliqué un certain nombre de « développements intéressants »[s]. . . impliquant un avocat de la défense.'”)); voir également l’ordonnance 1-2 (7 août 2023) (ECF n° 101).
Vous voyez, ils ont parlé des allégations factuelles à divers autres moments de l’affaire, et donc… nous sommes cool, n’est-ce pas ? (Vraisemblablement, il s’agit d’une référence à l’allégation de Woodward selon laquelle Jay Bratt, le chef du contre-espionnage du DOJ qui dirige l’affaire en Floride, l’a menacé de représailles s’il n’obtenait pas la coopération de son client.)
Le gouvernement a exigé que les nouveaux arguments soient rejetés comme inopportuns ou, à titre subsidiaire, qu’il lui soit permis de déposer une réponse. Ce à quoi Nauta, faisant une grande démonstration de magnanimité, concéda.
La gravité de ces poursuites ne peut être sous-estimée [sic, and FFS]. Alors que les parties prenantes à ce litige sont aux prises avec des questions juridiques à la fois nouvelles et profondes de la plus haute importance, il devrait incomber à tous de veiller à ce que la poursuite de la justice reste primordiale. Dans la mesure où l’OCS a davantage à dire sur l’absence de motif prétexte pour poursuivre M. Nauta, l’histoire mérite de connaître la même chose. En conséquence, M. Nauta ne s’oppose pas au dépôt d’une réponse à l’appui de l’opposition du SCO à cette requête en rejet pour poursuites vindicatives et/ou sélectives, tout en se réservant le droit de compléter son mémoire en apportant davantage de preuves de la motivation de Les poursuites engagées contre M. Nauta sont révélées.
Bien entendu, le juge Cannon a accédé à la demande de dépôt d’une réponse, permettant une fois de plus aux accusés de se frayer un chemin dans cette affaire sans pénalité.
États-Unis contre Trump [Docket via Court Listener]
Liz Dye vit à Baltimore où elle produit le sous-stack et le podcast Law and Chaos.