Boris Epshteyn est un avocat et un membre de MAGA – qui peut ou non représenter l’ancien président Donald Trump. Il a même fait un arrêt au stand à Biglaw (Milbank) avant de se tourner vers la politique. Mais il fait la une des journaux pour des conseils non conventionnels – certains pourraient même dire que c’est carrément dangereux.
Comme le rapporte le New York Times, un mémo poussé par Epshteyn circule dans le cercle des candidats du GOP suggérant que, s’il est élu, Trump supprimerait les contrôles du FBI pour les personnes nommées ayant besoin d’une autorisation de sécurité et confierait plutôt le travail à des sociétés de sécurité privées.
Mais cela lui permettrait d’installer rapidement des loyalistes à des postes importants sans les soumettre au risque de vérifications d’antécédents longues et intrusives du FBI, augmentant potentiellement les risques que des personnes ayant des antécédents problématiques ou des liens avec d’autres pays se voient confier des rôles influents à la Maison Blanche. De tels contrôles ont bloqué les autorisations d’un certain nombre de collaborateurs pendant la présidence de M. Trump, notamment le gendre de M. Trump, Jared Kushner, et M. Epshteyn lui-même.
Eh bien, nous ne voudrions pas qu’un éventuel rôle d’avocat à la Maison Blanche d’Epshteyn soit retardé par quelque chose comme un acte d’accusation dans le cadre du stratagème des faux électeurs en Arizona.
Le potentiel de ce plan pour que tout tourne en forme de poire a été rapidement remarqué.
Comme le Times s’empresse de le souligner, Trump n’a pas explicitement soutenu la proposition. Et lorsqu’on l’a interrogé à ce sujet, le porte-parole de Trump, Steven Cheung, a répondu par un double langage contre les démocrates au lieu de simplement répondre.
Interrogé sur cette proposition, Steven Cheung, porte-parole de la campagne Trump, a répondu en attaquant la vice-présidente Kamala Harris, affirmant qu’elle et les démocrates « ont utilisé le ministère de la Justice comme une arme pour attaquer le président Trump et ses partisans » et que M. Trump le ferait. utiliser « les pleins pouvoirs de la présidence » pour bâtir son administration à partir du jour de l’investiture.
Et soyons clairs : dans un délai raisonnable, le porte-parole du candidat présidentiel d’un grand parti le nierait rapidement et haut et fort, car éliminer le rôle des forces de l’ordre dans les autorisations de sécurité est manifestement absurde. Mais ce n’est pas le monde dans lequel nous vivons, et c’est loin d’être la chose la plus ridicule et la plus autoritaire que fera Donald Trump s’il est élu la semaine prochaine.
Kathryn Rubino est rédactrice en chef chez Above the Law, animatrice du podcast The Jabot et co-animatrice de Thinking Like A Lawyer. Les pronostiqueurs AtL sont les meilleurs, alors connectez-vous avec elle. N’hésitez pas à lui envoyer des conseils, des questions ou des commentaires par e-mail et à la suivre sur Twitter @ Kathryn1 ou Mastodon @[email protected].