Un homme de l’Iowa condamné à 13 ans de prison pour possession de pornographie juvénile et délits sexuels à l’étranger.
David Matthew Frahm, un résident de l’Iowa âgé de 47 ans, a été condamné à 156 mois (13 ans) de prison pour possession de pornographie juvénile et conduite sexuelle illicite à l’étranger. Le tribunal de district américain des îles Mariannes du Nord (NMI) a rendu la sentence le 13 novembre 2024. Cette condamnation, annoncée par Shawn N. Anderson, procureur américain pour les districts de Guam et des îles Mariannes du Nord, comprend également cinq ans de prison. libération surveillée après la peine de prison de Frahm et frais d’évaluation obligatoires de 200 $. De plus, une audience de dédommagement est prévue le 19 décembre 2024.
Détails du crime
David Frahm a plaidé coupable de possession d’une représentation visuelle d’un mineur se livrant à des activités sexuellement explicites, découverte sur un ordinateur portable qu’il avait abandonné en mars 2019. L’ordinateur portable, délivré par une école publique, contenait des images troublantes provenant d’une entreprise ukrainienne aujourd’hui disparue. connu pour produire de la pédopornographie. Cette entreprise, qui se faisait passer pour un studio de mannequins artistiques, a été fermée il y a près de 20 ans en raison de son implication dans l’exploitation des enfants.
L’enquête sur les activités criminelles de Frahm a révélé qu’il avait fui le Commonwealth des îles Mariannes du Nord (CNMI) après avoir abandonné son ordinateur portable et s’était installé en Malaisie, où il a résidé illégalement pendant quatre ans. En février 2024, Frahm a secrètement enregistré un enfant de onze ans après que l’enfant soit sorti de la douche. Cette violation des lois américaines concernant les infractions sexuelles commises à l’étranger a conduit à son arrestation, suite à une dénonciation des connaissances de l’enfant auprès des autorités américaines. La police royale malaisienne a coopéré à l’arrestation de Frahm, sur la base d’un mandat délivré par le tribunal de district du NMI, et il a ensuite été reconduit à Saipan par le FBI. Frahm a été officiellement arrêté sur le sol américain le 8 juin 2024.
Enregistrement des délinquants sexuels et autres conséquences juridiques
Dans le cadre de sa peine, Frahm devra s’inscrire comme délinquant sexuel en vertu de la loi sur l’enregistrement et la notification des délinquants sexuels (SORNA). Cette obligation perdurera pour le reste de sa vie et il devra s’inscrire dans chaque juridiction où il réside, travaille ou fréquente l’école à sa sortie de prison.
À la suite de sa condamnation, la Cour a accepté de rejeter un troisième chef d’accusation lié à la tentative présumée de Frahm de prendre des photos inappropriées d’enfants utilisant les toilettes en mars 2019, dans le cadre de l’accord de plaidoyer.
Le rôle de la coopération internationale
Le cas de David Frahm souligne l’importance de la collaboration internationale dans la lutte contre les crimes transnationaux comme l’exploitation des enfants. Le procureur américain Shawn N. Anderson a salué le travail du FBI et des forces de l’ordre internationales, déclarant : « Frahm s’en prenait aux enfants dans les coins les plus reculés de la région Indo-Pacifique. Ce cas démontre le pouvoir des partenariats multinationaux dans la promotion de la sécurité publique. Anderson a également réitéré que ceux qui exploitent des enfants à l’étranger seront tenus responsables en vertu de la loi américaine.
L’agent spécial du FBI en charge, Steven Merrill, a également souligné l’importance de cette affaire en déclarant : « Cette sentence envoie un message clair selon lequel les crimes contre les enfants ne seront pas tolérés. Nous demanderons des comptes aux auteurs de ces actes, en particulier ceux à qui l’on confie la garde d’enfants qui se révèlent être des prédateurs sexuels.
Collaboration avec les forces de l’ordre
L’enquête a été menée par le Federal Bureau of Investigation, avec le soutien du département de la sécurité publique du CNMI et de la police royale malaisienne. L’accusation a été menée par le procureur adjoint des États-Unis, Eric O’Malley.
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