Le juge géorgien chargé de superviser l’affaire d’ingérence de l’ancien président Donald Trump dans les élections nationales de 2020 a confirmé jeudi l’acte d’accusation criminel sous-jacent à l’affaire. L’équipe juridique de Trump avait fait valoir que ses actions lors de la certification de l’élection présidentielle de 2020 constituaient un discours protégé en vertu du premier amendement de la Constitution américaine. Cependant, jeudi, le juge Scott McAfee a rejeté la demande de Trump.
Le procureur du comté de Fulton, Fani Willis, a inculpé Trump et plus d’une douzaine d’autres coaccusés de diverses infractions, notamment de fausses déclarations et d’usurpation d’identité d’agents publics. Trump fait lui-même face à dix chefs d’accusation. En tentant d’amener le juge à rejeter ces accusations, l’équipe juridique de Trump a fait valoir que ses actions sous-jacentes aux dix accusations constituaient un discours politique, protégé par le premier amendement. Ils ne peuvent donc pas être poursuivis pour « la seule fausseté ». L’équipe juridique de Trump a soutenu : « Supprimez le discours protégé, et vous n’aurez plus de base sous-jacente pour justifier des accusations. [Trump].»
McAfee a toutefois rejeté les arguments de Trump. McAfee a découvert : «[T]La loi ne protège pas les propos prétendument tenus lors d’un comportement frauduleux ou criminel des poursuites sous couvert de pétition auprès du gouvernement. McAfee a ajouté : « Même les discours politiques fondamentaux traitant de questions d’intérêt public ne sont pas à l’abri de poursuites s’ils sont prétendument utilisés pour promouvoir des activités criminelles. » McAfee a finalement constaté que de tels actes et discours ne sont pas protégés s’ils sont entrepris « sciemment et volontairement » dans le cadre d’une activité criminelle.
En réponse à la décision, le conseiller juridique de Trump, Steve Sadow, a déclaré :
[We] Je suis respectueusement en désaccord avec l’ordonnance du juge McAfee… et nous continuerons d’évaluer [our] options concernant les contestations du Premier Amendement. Il est significatif que la décision du tribunal soit sans préjudice, car elle indique clairement que les défendeurs n’étaient pas empêchés de soulever à nouveau leurs « contestations telles qu’appliquées au moment approprié après l’établissement d’un dossier factuel ».
Cette décision signifie que le procès contre Trump et ses 14 coaccusés restants peut se poursuivre. McAfee a récemment abandonné trois des 13 infractions pour lesquelles il était initialement accusé pour « manque de détails ». Willis, qui a récemment survécu à une tentative visant à la retirer de l’affaire, a refusé de commenter la décision de jeudi.
Le calendrier de cette affaire n’est toujours pas clair, car aucune date concrète de procès n’a encore été fixée. Trump fait également face à plusieurs autres affaires, dont une autre affaire pénale à New York qui devrait s’ouvrir le 15 avril.