Des dizaines de milliers de Marocains se sont ralliés à Rabat, dimanche pour protester contre la guerre d’Israël contre Gaza. Les manifestants sont descendus dans la rue pour exprimer leur solidarité avec les habitants de la Palestine et leur colère envers nous le soutien de la guerre. Des foules massives de manifestants agitent des drapeaux palestiniens tout en chantant un «Gaza libre».
Le siège d’Israël sur Gaza a tué et blessé des milliers depuis que Israël a brisé le cessez-le-feu de 2 mois le 18 mars, avec des dévastation augmentant de jour en jour. Les experts de l’ONU appellent les États à tenir Israël responsable de leurs violations présumées du droit international humanitaire. Les attaques israéliennes contre des civils, des travailleurs humanitaires et des journalistes, ainsi que le blocus de tous les biens et de l’aide à Gaza, peuvent constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
L’inaction concernant les violations israéliennes en cours du droit international humanitaire a incité de nombreuses personnes à amener leur voix dans les rues. Cette démonstration au Maroc est l’un des nombreux rassemblements pro-palestine au cours de la semaine dernière. Des manifestations similaires ont éclaté dans la région, notamment en Tunisie et au Yémen.
Une plus grande colère a été exprimée à la décision du Maroc de normaliser les liens avec Israël. En 2020, le Maroc, les États-Unis et Israël ont signé les accords d’Abraham établissant des liens politiques diplomatiques et économiques entre les nations. Malgré l’accord, le sentiment public envers Israël est resté largement négatif. Abdelhak El Arabi, conseiller de l’ancien Premier ministre du Maroc, prédit une animosité publique croissante jusqu’à ce que les hostilités à Gaza cessent.
Les organisateurs expriment également leur indignation contre les États-Unis pour le rôle de l’administration Trump dans la guerre contre Gaza. Ils condamnent la proposition de Trump pour le réaménagement de Gaza, qui déplacerait des millions de Palestiniens. Des préoccupations supplémentaires sont soulevées concernant la poursuite du gouvernement américain et la détention des militants étudiants pro-palestiniens.
La Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en novembre dernier. Le procureur de la CPI a accusé Netanyahu de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. De plus, il existe une affaire en cours de la Cour internationale de justice (ICJ) contre Israël alléguant le crime de génocide à Gaza.
L’application de ces tribunaux internationaux est limitée. Ils comptent sur les États membres pour respecter leurs décisions et assurer la responsabilité israélienne. Récemment, le 5 avril, la Hongrie a annoncé sa décision de se retirer de la loi de Rome et de la CPI après avoir accueilli Netanyahu.